Kara Daisy Shepherd
Informations
Salut à toi, je m'appelle Kara Daisy Shepherd mais tout le monde me surnomme K. et je suis né(e) le 16 septembre 2003, à Londres. Si tu sais compter j'ai donc 17 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que étudiante à Poudlard, y a possibilité que le choixpeau/staff choisisse la maison?. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis hétérosexuel et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis sang pur.
Ton Epouvantar c'est ? Les inféris, des morts qui marchent en attaquent? c'est pas cool. pas cool du tout.
Le miroir du Rised, il te monte quoi ? elle-même qui joue au quidditch et qui a réintégré l'équipe en tant que capitaine : jouer lui manque horriblement.
Ton patronus c'est ? un Maggyar à Pointe, le même que son grand-père
Et ta baguette, elle est comment ? 31,5 centimètres, bois de laurier, plume de phénix, souple ((c)pottermore)
Caractère
Kara c'est tout d'abord un masque, le genre d'héritage familial dont on ne peut pas se défaire et qu'elle a appris à porter dès qu'elle n'est pas seule. Les émotions autres que le bonheur et la joie n'ont pas de place sur son visage, elle a appris à supporté les pires humiliations en gardant le sourire, un sourire factice mais très convainquant qui a fait d'elle une personne très secrète et elle ne se confit que très difficilement sur ses secrets, préférant éviter les sujets trop personnels.
Kara à Poudlard c'est une fille sociable, légèrement superficielle, bavarde et curieuse elle n'a jamais vraiment eut de mal à se lier d'amitié avec d'autres (bien qu'elle ne laisse pas tout le monde l'approcher) même si elle peut impressionner par son impulsivité, ses remarques sarcastiques et son culot. Oui, Kara est culottée, elle a de l'audace ce qui fait d'elle une de ces "bad girls" qui ne se font jamais prendre, elle est bien trop maline et débrouillarde pour ça et une séductrice étonnante. Bon, si elle ne reste pas très longtemps avec ses conquêtes, qu'elle préfère plus âgées, elle reste une amie attentionnée, affectueuse et drôle qui peut devenir un rayon le rayon de soleil de votre journée mais attention, elle se transforme en une harpie colérique (ou jalouse, elle est très jalouse) dès que vous vous en prenez à elle, à sa famille ou à ses amis. Elle estime beaucoup les liens familiaux et amicaux et amoureux même si elle n'est, à son avis, encore jamais tombée amoureuse. Kara est née avec une cuillère d'argent dans la bouche. Elle volait sur son balais miniature dans les grands couloirs du manoir Shepherd remplis de portraits de toute la famille et d'autres tapisseries très coûteuses dès qu'elle a su tenir sur un balais. Son enfance lui a appris le raffinement, la valeur del'apparence. Elle n'a jamais été habituée au manque, à être dans le besoin ce qui peut la pousser à avoir des attitudes d'enfant gâtée quant à la valeur de l'argent en lui-même mais aussi à avoir des petites crises quand elle n'a pas ce qu'elle veut mais une fois passées Kara montre qu'elle est une battante, le genre à ne jamais laissé tomber ce qui lui tient à coeur, pour le meilleur comme pour le pire. Elle est déterminée, têtue et fière, terriblement fière, un trait de famille paraît-il. Néanmoins, la blondinette ne se bat pas pour rien, la plupart du temps si une cause est perdue à l'avance, pragmatique, elle jettera l'éponge et passera à autre chose, ou du moins essayera mais dans ses paroles elle semblera toujours très détachée. Joueuse, la lancer sur un défi est la dernière chose à faire à moins d'en assumer les conséquences mais n'oubliez pas que Kara n'aime pas perdre. Elle n'aime pas avoir tort non plus et n'en a pas l'habitude, son don de voyance lui permettant souvent d'avoir un petit temps d'avance sur ses adversaires.
Quand elle est en mode "bitchy Kara" elle peut se montrer très hypocrite et méchante envers ses ennemis et puis elle est rancunière, pardonner lui demandera beaucoup d'efforts. Pourtant si elle doit supporter une personne irascible pour obtenir ce qu'elle veut, la plupart du temps elle mettra son ego entre parenthèses. Elle est ambitieuse et tenace la blondinette, et ce n'est pas un idiot qui lui ruinera son avenir, ou elle se débrouillera pour qu'il ne soit pas un obstacle à ses rêves. Kara quand il faut faire quelque chose elle n'hésitera pas à mettre les mains à la pâte, et pourra même se transformer en petit chef autoritaire et être poussée à prendre des décisions limite boderline, le trait principal de la famille.
Biographie
Il y a des jours avec soleils, ces jours de vacances où l'on oublie tous ses problèmes parce qu'aucun hiboux express n'arrive pour vous plantez ce délicieux moment avec un lettre urgente du bureau. Parce qu'on est en été, parce que c'est les vacances, parce que vous ne travaillez pas. Et puis il y a ceux qui bossent sous cette chaleur qu'ils qualifient d'étouffante alors qu'ils sont à Londres. Ceux qui se lèvent tôt le matin quand vous dormez encore, ceux qui regardent avec envie les photos de publicités bleu azur garnies de transat et de cocotier puis soupirent et s'en vont en direction de la grisaille de la ville. Parmi eux, il y a ce jeune stagiaire, futur médicomage qui, bien qu'aidé de sa baguette, est encore en retard et il soupire. Enfin non, il ne soupire pas parce qu'il dévale les couloirs de son service tout en mettant sa blouse, à l'envers, tout en espérant que son maître de stage ait décidé de s'accorder une pause café aujourd'hui sinon il sait ce que ça signifie : visite des nouveaux cas pour les mesures basiques, plutôt très ennuyantes.
Malheureusement pour notre jeune interne son boss était arrivé en avance et l'attendait avec la liste des nouveaux admis au service des accidents matériels. Une bonne journée en perspective.
Dans la matinée ils avaient reçut trois nouveaux patients. Une explosion de chaudron avec une potion de nature inconnue, une chute de balais et un évanouissement. Un évanouissement? Sérieusement? Autant commencer par le dernier cas qui n'allait certainement rien avoir de plus qu'une grosse bosse sur le haut de la tête. Il poussa donc, confiant, la porte blanche de la chambre individuelle. Un chambre individuelle pour une bosse sur la tête en plus? Ça sentait la richesse à plein nez, s'ils avaient pu réserver un étage entier pour un simple bleu ils l'auraient certainement fait et il n'avait pas tort. Entourant le lit de la "grande" blessée se trouvait les Shepherd. Ils avaient tous le visage fermé avec quelque chose d'hautain dans le visage, comme s'ils le prenaient de haut. À Sainte Mangouste on connaissait surtout les Shepherd grace à William Shepherd, un médicomage reconnu dans le service d'empoisonnement du troisième étage. D'après le dossier qu'il tenait en main la patiente était la jolie fille aux yeux verts, fille du fameux médicomage, qui semblait plus ennuyée qu'autre chose.
Le jeune interne commença la visite médicale dans cette atmosphère pesante, se sentant scruté par ce qui devait être le grand-père. Super ambiance familiale, personne ne semblait s'inquiéter un tant soit peu pour la patiente, qui semblait elle-même vouloir s'enfuir le plus rapidement possible, en même temps pour un simple évanouissement... Elle était peut-être enceinte si ça se trouvait, vu la réputation des "sang-pur" comme ils aimaient s'appeler, ça sentait l'union interdite à plein nez. Oui, sauf qu'elle n'avait aucun autre signe d'une grossesse imprévue : elle n'avait rien d'autre qu'un malaise vagual et un bleu sur l'avant bras. Il n'y avait rien d'autre à ajouter. Il se dépêcha de finir ses mesures aussi rapidement que possible, le regard inquisiteur de toute la famille sur son dos le stressait. Plus jamais il ne serait en retard, c'était sûr.
***
Kara venait de rentrer de Poudlard, sa première année en tant que capitaine de l'équipe de quidditch de sa maison. Elle avait essayé de porter sa maison à la première place du podium toute l'année, rêvant de la coupe reprenant sa place chez les verts et argents mais il avait fallu que son batteur se prenne un cognard en plein visage en demi-finale et évidement le remplaçant était un deuxième année qui savait à peine tenir une batte entre ses mains. Ils avaient du essayer deux trois cognards envoyés par erreurs sur leurs poursuiveurs par leur propre équipe donc elle était trop occupée à prendre des nouvelles de son équipe et à crier sur le nouveau venu qu'elle n'avait pas pu rattraper quelques but, de peu de points certes, mais tout de même. Ils avaient fini le match avec plus de bras en écharpe que de but marqués et le deuxième année évita autant qu'il pu la salle commune pendant un petit moment. Néanmoins l'année avait été bonne, pas d'examens de fin d'année comme l'année précédente à bucher tous les soirs de fin d'année, beaucoup de soirées plus ou moins "légales" dans les salles inoccupées du château, et Merlin savait combien il y en avait. Elle avait même eut le droit à une rendez-vous dans la tour d'astronomie avec une huitième année, bon c'était plus pour l'impressionner etqu'elle finisse dans son lit que par romantisme mais elle avait apprécié se retrouver face aux étoiles en pleine nuit. On pouvait dire ce qu'on voulait mais les étoiles faisaient toujours leur petit effet. Et la voilà de retour au manoir familiale. Deux mois d'éclate totale avec ses cousins de profilaient, surtout qu'ils étaient presque tous majeurs maintenant, le whisky pur feu allait couler, elle pouvait en être sûre! Les plages françaises, les feux sur la plage, les moldus craquants... tout allait être génial! Enfin dans une semaine, ses cousines allaient avoir une petite de retard cette année, enfin, avec Noah elle se débrouillerait très bien.
La dernière Shepherd laissa sa valise à leur elfe de maison, laissa son manteau tomber sur le premier meuble qu'elle trouva et s'élança dans le jardin. Elle voulait juste se libérer l'esprit et d'une certaine façon c'est ce qu'elle fit. Elle marchait la tête dans les nuages lorsqu'elle retrouva le balais de son père qu'elle avait cassé des années de cela. Amusée, elle essaya de récupérer tous les morceaux qui avaient étonnamment bien survécut malgré les années.
Lorsqu'elle posa les mains sur le manche, un flash du passé lui revint. Une partie qu'elle avait oublié. Une partie qu'on lui avait fait oublié et d'un coup tout lui revint en mémoire. Les cris, la pluie qui battait dehors, son coeur qui battait trop vite, la chaleur de ses larmes, l'humidité de ses vêtements, les paroles de son père... En un court instant, son passé lui revint mais il était flouté, mélangé avec ses souvenirs implantés. La magie du sort de ses oncles essayait de contrer la magie d'une autre sorte qu'elle avait hérité de son impitoyable grand-mère française et leurs forces étaient si puissantes qu'elle tomba au sol, sa tête heurtant le bitume.
***
La journée allait bientôt se finir à Sainte Mnagouste. Le jeune interne avait réussi à avoir une pause entre deux consultations et se dirigeait vers la porte, l'avantage d'être au service du rez-de-chaussé lorsqu'il sentit un tapotement sur son épaule. En se retournant il retrouva la jeune Shepherd de ce matin. Elle, sans sa famille de statues, dieu merci. Elle semblait toujours aussi maîtresse d'elle-même et affichait un sourire poli, presque chaleureux mais il sentait bien que quelque chose n'allait pas. Il voyait des malades passer cette porte tous les jours, ils cachaient tous autant qu'ils pouvaient leurs faiblesses ou au contraire passaient leur temps à se plaindre. Pour le coup elle était très douée avec ses grands yeux clairs on y croyait presque. Il leva un sourcil dans une positions faussement désinvolte et força sa voix pour la rendre plus grave. "Oui?" Bon elle était peut-être un peu jeune mais il ne pouvait pas ne pas remarquer qu'elle était quand même bien jolie. "Il y a un service dédié aux dons particuliers ici? Tout ce qui est du genre voyance?" Il lui sourit son sourire spécial numéro 4, celui du jeune homme tout à fait disposé à donné de son temps mais qui était malheureusement pressé. Il n'avait qu'une dizaine de minutes de pause pour respirer autre chose qu'un air aseptisé. "Les malaises ne font pas apparaître de dons de divination tu sais mais sinon il y a le comptoir d’accueil est juste derrière, je suis sûre qu'Elizabeth se fera un plaisir de t'aider." Tout en répondant il lança un clin d'oeil amusé à la sexagénaire qui classait les dossiers derrière son bureau et qui leva les yeux en le voyant. Kara se mordit la lèvre inférieure tout battant ses cils allongés au mascara. "Ouais, le truc c'est que j'aimerais que mon père ne soit pas vraiment au courant et Elizabeth elle est pas du genre à garder des secrets. Surtout pas à mon père, il a trouvé un poste pour son fils à son service." Elle était du genre tenace la petite. Il ne pu s'empêcher de rire, espérant qu'il lui resterait quelques minutes de poses une fois qu'elle serait partie. "Essaye le quatrième étage, pathologies sortilèges mais n'espère pas passer inaperçue, tout le monde sait que la fille de William Shepherd est là." Puis il passa le pas de porte sous le regard indiscret d'Elizabeth. Bon, pour son problème de perte de mémoire et de don elle n'aurait qu'à se débrouiller toute seule, quand sa famille acceptera enfin de lui dire ce qu'il s'est passé lorsqu'elle est tombée, parce qu'il savaient. Il n'y avait jamais rien qui ne leur échappait de toute façon.
***
L'année précédent son entrée à Poudlard, Kara fut au mauvais endroit, au mauvais moment.
C'était un jour de vacances de toussaint et ses cousins étaient désormais tous à Poudlard et ils ne rentreraient donc qu'aux vacances de noël. Pour la première année, elle n'allait pas passer ses vacances avec son cousin et elle se sentait très seule. La joliebrunette avait des amis moldus dans son institut privé mais ils étaient, et bien, moldus et elle ne pouvait jamais les inviter avec tous les objets magiques qui trainaient dans la maison et puis de toute façon ils habitaient trop loin lui disait son père. Le manoir était reculé de la ville, entouré d'autres maisons de sorciers, un petit hameau protégé des moldus par de nombreux sorts de rappels où elle pouvait jouer sur son super balais miniature quand elle était petite.
Ce jours-là il pleuvait et sa grand-mère n'était pas venue lui donner ses cours de divination par peur d'attraper froid et laissa donc Kara toute seule au milieu des adultes.
Pour une raison qu'elle ignorait tous ses oncles étaient chez elle aujourd'hui. Sa mère était bien partie au ministère comme tous les jours et eux s'étaient installés dans la grande salle à manger, l'obligeant à rester seule dans ce grand, trop grand manoir froid et gris.
Aujourd'hui il pleuvait. Aujourd'hui le vent se levait. Aujourd'hui elle les entendit crier.
Elle était partie dans le jardin après les avoir salués. Les affaires des grands étaient ennuyantes au possible mais comme personne ne la surveillait, elle pourrait voler sur le balais de quidditch de son père sans que personne ne s'en aperçoive. La solitude avait du bon finalement.
La petite Kara avait enfourché le balais comme elle le faisait avec son balais miniature. Elle s'était élevée de plusieurs mètres et riait aux éclats. La pluie la trempait ses cheveux, faisait glisser le manche en bois mais Kara souriait, les yeux plissés pour voir à travers le gouttes. Elle aurait pu se contenter de faire le tour de l'immense parc qui entourait le manoir, elle aurait pu descendre de quelques mètres, elle aurait pu ralentir mais elle voulait profiter à fond. La vitesse, les cheveux collés sur les joues, le vent qui la portait... Elle ne vit même pas que le vent dirigeait le balais. Entourée de feuilles mortes volantes, elle n'aperçut le gros cèdre à peine quelques secondes avant de plonger en avant. Incapable de se rattraper au manche glissant du balais, elle tomba de plusieurs mètres dans un tas de feuille morte sans lesquelles elle ne serait certainement plus là aujourd'hui.
Pleine de terre et de feuilles, elle se leva tremblante et claquant des dents, ne remarquant même pas les larmes de surprise qui coulaient sur ses joues. Sans prêter attention à ce qu'était devenu le balais de son père, à vrai dire elle ne voulait même pas le savoir, la petite brunette sous le choc couru de toutes ses forces jusqu'au manoir. Dans sa précipitation, elle tomba de nouveau plusieurs fois dans le gravier blanc, s'écorchant les paumes.
Lorsqu'elle arriva devant la salle à manger cette fois-là elle entendit des choses qu'une fillette de 10 ans ne devrait pas savoir. Son père criait, hurlait même sur ses frères. Kara était restée devant la porte entrouverte, figée comme une statue en entendant les cris, elle en oublia ses problèmes, sa chute, sa douleur, sa peur. Son père vociférait des accusations plus que compromettantes pour ses oncles.
L'un aurait volontairement poussé un moldu à rouer de coups sa fille. Il l'aurait fait souffrir délibérément pour qu'elle exprime peu à peu une révulsion face aux moldus. Victoria n'avait donc pas eut un simple accident de la route. Elle n'avait pas percuté une voiture, elle avait été battue par des moldus. Kara pensait à sa cousine qui semblait pourtant si forte, qui savait ce qu'elle voulait, qui souriait à pleines dents... Mais ce n'était pas tout. Il aurait aussi aidé son autre oncle à maquiller un meurtre. Celui de sa femme. Celui de la mère de sa fille unique. Celui de sa tante.
Son autre cousine avait perdu sa mère dans des conditions très sombres, Kara n'avait pas eut les détails, elle avait pressenti que quelque chose allait se passer, elle avait crié pendant des heures le soir où sa tante avait perdu la vie. Elle l'avait su avant tout le monde. Peut-être même au moment où son coeur s'était arrêté de battre.
On lui avait encore raconté une histoire. Son père lui avait dit qu'elle n'y était pour rien, que le tueur était un voleur, un malfrat et que la brigade magique allait le retrouver il l'avait rassurée et bercée pendant plusieurs heures alors qu'il savait la vérité.
Évidement l'enquête n'avait pas été concluante. Le tueur était le mari, comme dans les films de séries Z. Il l'avait tué de sang-froid après l'avoir vue dans les bras d'un autre homme : le mobile habituel. Dans une ruelle sombre. Pas de témoin. Pas d'indices, ils étaient tellement doués dans la famille pour faire disparaître les traces et pleurer toutes leurs larmes après coup.
Kara avait vu sa cousine pleurer, l'avait vu perdre son sourire et maintenant? Elle se sentait encore plus coupable.
Elle l'avait su, elle aurait pu faire quelque chose, elle aurait pu la sauver, la convaincre, mais qui irait croire une fillette de 9 ans qui pressentait l'horreur? Une fillette qui n'avait aucun contrôle sur son don, ou sa malédiction. Une fillette qui avait encore peur des monstres dans les placard? Une filettte qui avait juste un mauvais pressentiment.
Une fois son monologue acerbe terminé, ses frères ont enfin pu en placer une. Ils l'ont traiter d'hypocrite et de d'autres noms qu'une petite fille de 10 ans ne devrait pas avoir entendu. Ils lui ont rappelé que sans eux, sans leur puissance, il aurait fini dans le caniveau comme cette née-moldue qu'il avait engrossé puis tué avec la drogue qu'ils consommaient quotidiennement. Elle n'était pas assez forte, son sang n'était pas assez pure pour survivre d'après eux et elle avait finit sa vie, comme les putains sur le trottoir, un enfant grandissant dans son ventre, son enfant, le bâtard d'un Shepherd au sang déjà contaminé par la cam qu'il lui refourguait. Oh oui il avait fait son fier quand il avait été réparti chez les Serdaigles contrairement à ses frères Serpentard. Il s'était revendiqué le plus intelligent, trop intelligent pour n'être que la marionnette de leur père, trop intelligent pour croire les conneries qui leur servait. C'était pourtant lui qui avait du se débarrasser du corps, lui aussi, c'était pourtant lui qui avait engrossé une née-moldue, c'était lui qui dealait de la drogue magique. C'était l'intelligent de la famille, celui qui ne s'était pas fait avoir par la doctrine vieillotte de leur père qui était menacé de prison, qui hallucinait le long d'un trottoir, le corps déjà raide et glacé de sa copine dans les bras. C'était lui qui avait eut besoin d'eux, et pas le contraire.
Kara aurait certainement pu en entendre encore plus si elle était restée, là, si elle n'avait pas bougé mais elle n'aurait pas pu l'encaissée. Elle ne pouvait déjà pas l'encaisser. La jeune brunette déjà portée par le dégout que lui inspirait maintenant sa famille avait osé ouvrir la porte, oser leur montrer qu'elle savait. Les larmes coulait sur ses joues plus abondamment que la pluie qui tapait contre les vitres du manoir. Le sang coulait dans ses mains, ses beaux vêtements étaient tâchés par la boue, par la pluie, elle faisait peine à voir mais ce qui frappa le plus son père fut le regard dégouté qu'elle lui lança; Sans vraiment savoir pourquoi, Kara ne s'était jamais sentie vraiment bien avec ses oncles depuis que ses pouvoirs s'étaient montrés. Elle se sentait oppressée, elle pouvait presque toucher l'obscurité qui les entouraient sans même s'en rendre compte mais son père, Celui qui lui avait apprit à marcher, à voler, à parler. Celui qui la portait dans son lit quand elle s'endormait sur la canapé? Il ne pouvait pas, il n'aurait jamais fait ça. Elle n'avait pas tout compris mais elle savait qu'il avait tuer quelqu'un lui aussi et elle avait envie de vomir.
Bien évidement à peine avait-elle ouvert les portes que ses oncles lui avaient déjà modifier la mémoire. Ils lui avaient fait oublié ce à quoi elle venait d’assister. Elle ne devait pas se souvenir, elle ne devait pas savoir. Cette journée là n'était qu'une journée entre les autres où elle était tombée du balais et ne s'était étonnamment pas faite grondée par son père. Ses oncles étaient partis peu de temps après, le cours de sa vie reprenait à la normale.
***
Kara était interdite de Quidditch jusqu'à nouvel ordre car son trou de mémoire avait finalement été découvert par ses parents. Adieu coupe de Quidditch, bonjour ASPICS. Génial, il ne manquait plus que ça. Elle vivait très mal la disparition de son don et les nerfs à fleur de peau elle gardait son "masque" de plus en plus souvent, de plus en plus longtemps, ce qui l'obligeait à intérioriser ses émotions qui menaçaient de s'échapper dans une belle explosion.
Les meurtres n'arrangeant rien : elle se sentait à la fois en colère contre ce tueur qui venait pourrir encore plus sa vie et inutile, c'était dans ces moments là que son don aurait été utile mais il était toujours aux abonnés absents alors elle en était réduite à attendre comme tout le monde les détails qu'on accepterait de leur communiquer. Génial.
De l'autre coté de l'écran
♪ Pseudo/prénom Oxane pour le pseudo :3
♪ âge 17 ans
♪ Présence 5/7
♪ tu nous as trouvés comment ? PRD
♪ Une dose d'amour ? BEAUCOUUUUUP D'AMOUR!
Je vous dirais bien d'aller en enfer mais je pense que vous y êtes déjà.
©louha