Salut à toi, je m'appelle Sebastian Olivander mais tout le monde me surnomme Bash ou Seb et je suis né(e) le 17 juin, à Londres. Si tu sais compter j'ai donc 16ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que 6° année - Serpentard. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis hétérosexuel et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis sang pur .

Ton Epouvantar c'est ? ma soeur
Le miroir du Rised, il te monte quoi ? Lucy&moi
Ton patronus c'est ? un loup
Et ta baguette, elle est comment ? 30.5 cm, bois d'aubépine & plume de phoenix

Arrogant, c'est définitivement cet adjectif qui me caractérise le mieux. Je suis un Sang-Pur, un Serpentard, ne comptant pas vraiment de sitôt renier quoi que ce soit à ce propos, même si mon cœur bat inexplicablement pour cette Sang-Mêlée de Serdaigle dont je me suis amouraché. Amoureux, et perdu, ce qui semble pour beaucoup une qualité est pour moi un défaut, quelque chose qui n'aurait jamais du se produire et contre lequel je me bat chaque jour. Alors je me venge. L'amour mène à la stupidité, et stupide, je sais l'être. Avec ou contre elle. Garder la face, ne lui offrir aucun traitement de faveur. Pas publiquement. Publiquement, je suis, comme tout Serpentard se respectant un minimum, l'ennemi des Gryffondors et le fléau des Serdaigles et Poufsouffles.
Intuitif, je comprend généralement assez facilement ce que l'on me demande, ou ce dont on me parle, pour peu que cela m'intéresse. Parmi les meilleurs de ma classe en Potions ou en Sortilèges, il vaut mieux m'oublier pour la Divination. La magie fait partie de ce que je suis, depuis le premier jour, et la Salle sur Demande sait se montrer un terrain de jeu intéressant pour qui souhaite utiliser sa baguette sans en entendre parler. Car nos professeurs sont loin de nous apprendre tout ce que l'on peut trouver dans les livres, et les livres sont fort instructifs. Patient, je sais l'être quand il s'agit de passer des heures et des jours à apprendre un nouveau sortilège, avec des effets parfois surprenants.  

"Fils de Mangemort tu es, Mangemort tu seras."
Cette phrase, je l'ai entendue maintes fois dans mon enfance, et malgré la disparition - et non la "mort", car Il ne peut mourir, si j'écoute les croyances de ma mère - du Seigneur des Ténèbres, la ferveur de ma mère à son égard n'a jamais perdu de son éclat. Ses parents étaient Mangemorts, et elle le fut également, bien que suffisamment jeune pour n'avoir certainement pas appartenu à cette génération ayant couvé dans l'ombre en attendant le retour de leur Maitre.
Mon père est un Sang-Pur moins radical. Si il regarde les Moldus et autres Sang-Mêlés avec le regard que l'on offre aux déchets oubliés au détour d'une ruelle, il s'est toujours montré plus neutre que ma mère dans ce conflit suffisamment ancien pour que je ne l'ai pas connu, et pourtant suffisamment récent pour qu'il ai toujours autant d'impact sur nos vies aujourd'hui. Néanmoins, je sais que jamais il n'aurait épousé autre chose qu'une Sang-Pur, même s'il s'est toujours montré plus neutre que sa femme, et moins intéressé par ce conflit qu'il aurait bien enterré depuis longtemps. Je n'ai cependant aucune illusion sur sa réaction si j'évoquais simplement l'idée que je puisse sortir de ses rails. Une Sang-Pur Serpentard, c'est ce que je me dois de trouver à épouser, rien de moins. Et une sorcière tout court, ça ne peut vraiment pas le faire?
Je me laisse tomber en arrière sur mon lit, observant le plafond alors que je ramène mes jambes contre moi après un long soupir. J'ai dans l'idée que mon histoire avec Lucy risque de rester clandestine un bon moment encore. Je ferme les yeux une seconde avant de les rouvrir aussi vite, me relevant rapidement en entendant quelqu'un monter les marches de l'escalier menant au dortoir dans lequel je me trouve. Si c'est encore cette peste dont je n'arrive pas à me débarrasser, je sens que je vais l'oublier dans la Forêt Interdite!

Parce que oui, alors que j'avais un vie à peu près normale - hormis les problèmes causés par ma mère, déterminée à faire perdurer l’œuvre du Seigneur des Ténèbres bien après sa disparition, pour être la première à le servir à son retour -, il a fallu que mes parents me collent une sœur dans les pattes. Après cinq ans de tranquillité, l'enfer sur terre a commencé. Difficile de croire qu'avec une Mangemort extrémiste comme mère, le plus terrifiant à vivre soit un bébé de quelques semaines, et pourtant, je peux vous jurer que j'aurai affronter dix fois ma mère plutôt que de rester une seconde en présence de ce machin qu'on m'a collé dans les jambes. Et l'enfer s'est acharné sur moi chaque jour davantage comme ma mère a fini par faire l'erreur de trop, la menant directement à Azkaban sans possibilité immédiate de retour, et avec le travail de mon père, c'est bien sur moi qui me suis retrouvé à passer le plus de temps avec la teigne de service. Aujourd'hui, je dois autant remercier les elfes de maison de ma famille de l'avoir supportée à mes cotés que je dois leur en vouloir de ne pas m'avoir laissé la tuer quand j'en avais l'occasion.

En attendant, je sens que cette peste va vraiment finir par devenir une véritable épine dans mon pied à s'amuser à me suivre de la sorte. En effet, si mon père apprend quoi que ce soit de la relation que j'entretiens avec Lucy, je suis un homme mort, et je serais content que mon sort se résume à cela. Quand à Lucy, je ne préfère pas savoir ce qui pourrait lui arriver ... Je chasse ces sombres pensées en secouant rapidement la tête avant de me coller au mur près de la porte du dortoir, ma baguette prête, avant d'attraper la poignée de la porte de mon autre main, l'entrouvrant juste assez pour identifier le gamin de 1ère année montant les marches. Bon, pas de peste en vue. Je retourne à mon lit pour récupérer ma veste, glissant ma baguette dans la poche intérieure avant de rejoindre la porte au moment où le jeune l'ouvre. A peine un hochement de tête échangé que je dévale les marches pour traverser la salle commune des Serpentards et me diriger vers la sortie. Des souterrains, je remonte bientôt à la surface, et je traverse les couloirs pour rejoindre la Grande Salle, à la porte de laquelle je m'arrête pour appuyer mon épaule sur le mur, observant la pièce d'un air absent.

Je me souviens du jour de mon arrivée en ce lieu, de l'émerveillement que j'avais ressenti en entrant dans ce château, dans cette pièce, et de la montée de stress s'étant produite en moi quand le Choixpeau fut posé sur ma tête. Parce qu'après tout, Lucy n'est pas le seul secret que je laisse reposer en ces lieux. Il en est un autre, tout aussi dangereux pour moi s'il venait à s'ébruiter.  L'on dit que le Choixpeau tient compte de nos choix dans la sélection de notre Maison, et je l'ai prié si fort de me conduire à Serpentard, comme mes parents avant moi, qu'il n'a guère dû pouvoir placer dans la conversation le fait que Serdaigle lui paraissait la meilleure place pour moi. Ma famille m'aurait renié, au minimum, si cela c'était réalisé. Enfin, maintenant que j'y pense, ça ne serait pas si compliqué entre Lucy et moi à présent.

Un sourire vient se dessiner sur mes lèvres alors que je décide finalement de reprendre ma route, montant les escaliers pour rejoindre le troisième étage, et plus précisément l'aile ouest, où s'installe le premier souvenir que j'ai de cette fille. Au milieu de tous ces jeunes trop occupés à glisser dans le moule pour vivre, je n'avais pas su résister à l'attrait d'observer ses pas de danse, semblant si étranges sortis des conventions du plus grand nombre. Et mon regard avait croisé le sien, et ses grands yeux sombres m'avaient frappé plus que je ne le pensais alors. Je m'étais éloigné et je n'y avais plus repensé, du moins, jusqu'à ce que mes pensées reviennent vers elle sans que je ne leur ai rien demandé, me torturant alors que je tentais de l'oublier alors même que je la retrouvais dans certains cours. Potion et Sortilèges. Deux cours où il semblait qu'elle avait plus de difficultés que moi. Je l'aurai bien aidée. Mais elle était Serdaigle et j'étais Serpentard. Et elle appartenait au cercle privé des victimes officielles de Astrid. Astrid, ou la Serpentard que tout fils de Sang-Pur préférait avoir de son coté que contre lui. Parce qu'Astrid, c'était Astrid, et ses soeurs, et bien, ce n'étaient que des Serdaigles, après tout...
Alors je l'aidais, Lucy, à ma façon. Si je n'étais jamais le dernier à lui pourrir la vie, multipliant croche pieds et autres bousculades, je lui laissais volontiers une copie de mes devoirs dans ses affaires, utilisant même parfois le prétexte de la bousculade pour ce faire. Et, alors que tous dormaient à poings fermés, la plupart de mes nuits se passaient dans la salle commune, attendant que le sommeil n'accepte de venir me prendre tout en mesurant la portée de la torture sous laquelle je vivais. Comment officiellement détester une fille qu'intérieurement, je désirais au delà de tout? Ce problème m'a pris la tête durant bien des nuits tourmentées.

Ainsi se passèrent mes premières années dans l'école, entre les cours, les histoires entre Maisons, la passion secrète que j'entretenais pour cette Serdaigle, malgré les aventures que j'ai essayé d'avoir en cours de route, et quelques nouvelles de ma famille dont je n'avais pas vraiment grand chose à faire. La fin de ma troisième année vit cependant les choses avancer, comme un nouveau pétage de boulon de Astrid à l'encontre de sa sœur nous avait envoyé la chercher aux quatre coins du château. Nombre pour la livrer à son ainée sans un remord. Moi, pour la trouver avant les autres et lui épargner un lynchage comme ceux dont sa sœur était capable. Ce que je fis, d'ailleurs. Non content de la trouver le premier, j'envoyais les autres sur une autre piste avant de m'inviter dans l'abri à bateaux où elle s'était réfugiée. Et j'attendais, patient, jusqu'à ce qu'elle fasse mine de vouloir s'en aller. Il y a un droit de passage. Ma main sur sa joue, ma peau contre sa peau, mes lèvres sur les siennes, une sensation que j'aurai voulu expérimenter un peu plus longtemps que la fugace seconde qu'elle m'offrit avant de se reculer et me bousculer pour s'en aller. Brisé. En miettes, piétiné. C'est ainsi que mon cœur se sentit par la suite, toutes les fois où son regard évita soigneusement le mien, où elle semblait vouloir pousser les murs pour se trouver plus loin de moi que les salles de cours ne le lui permettaient. Ma troisième année se finit donc après une dizaine de flirts sans importance en moins d'un mois, et la quatrième me vit sortir avec à peu près toutes les filles qui m'offraient ne serait-ce qu'un regard, sans cependant que je ne parvienne à me sortir cette maudite Serdaigle de la tête. Mordu. J'étais foutu, attrapé dans les filets d'une fille qui ne supportait pas même ma présence. Je continuais à l'aider, dans l'ombre, bien que j'ai pu constater une nette diminution de ses ennuis avec le départ de sa sœur, les admirateurs de Astrid trouvant bientôt une nouvelle cible à martyriser parmi les première année.

Jusqu'à ce soir. Ce soir où j'en avais eu plein les bottes de l'attendre sans voir le moindre signe venir de sa part. Je savais où la rejoindre, je l'ai toujours su, même s'il m'avait fallu un an pour y revenir. Mais ce soir là, il n'y avait plus à tergiverser. J'avais beau retourner la question dans tous les sens, une seule solution me venait à l'esprit. Si je ne lui forçais pas un peu la main, j’attendrais sans doute encore dix ans ou plus. Alors, ce soir là, j'avais rejoint cet abri dans lequel elle se réfugiait, comptant bien que nous mettions les choses au clair entre nous. Cependant, les choses ne prirent pas tout à fait la tournure que j'imaginais alors que je la rejoignais en quelques pas, lui retirant ce livre derrière lequelle elle tentait sans doute de se cacher avant de l'embrasser. Non, aucune ruse, juste un désir retenu en otage depuis une année. Trois-cent-soixante-deux jours. Je les ai tous comptés. Quand ai-je su ce qu'elle était, ma Sang-Mêlée? Je n'en sais rien, si ce n'est que mon père me tuera s'il l'apprend. Mais cette nuit-là n'a pas vraiment été empreinte de ce genre de préoccupation.

Je n'aime pas assumer. C'est une chose que je ne sais pas faire. Aussi, au matin, j'avais disparu bien avant l'aube. Même si ce fut pour mieux l'embrasser au détour d'un couloir au cours de l'après-midi. C'était plus tard, il n'y avait plus rien à assumer, rien d'autre que l'amour que je ressentais pour elle, même s'il nous faudrait sans nul doute le vivre caché pour le vivre. La fin de l'année arriva bien trop vite à mon goût, et la rentrée suivante se fit bien trop attendre. Même si quelque chose vint abimer la précipitation avec laquelle je quittais habituellement mon foyer. Ma sœur. Cette sale gamine qui intégrait les rangs de l'école. Une épine dans mon pied, et une gène que je sentais déjà, comme elle n'avait de toute façon eu de cesse de me pourrir mes journées au cours des "vacances" de l'été. Et qu'elle me dérange quand j'étais enfermé dans ma chambre, et qu'elle vienne me les briser quand je me surprenais à rêvasser dans un coin ou un autre de cette demeure que je ne considère plus comme un foyer depuis sa naissance, ou qu'elle ne vienne intercepter le peu de courriers que je recevais... Une teigne, juste une teigne, et une teigne que je devrais à présent supporter à longueur de temps. Le cauchemar devenu réalité.

Une épine dans mon pied, et une nouvelle difficulté pour Lucy et moi. Nombre de fois j'ai du jouer de filouteries pour échapper à la traque incessante de la morveuse, que je connais suffisamment bien pour savoir qu'elle rapportera le moindre de mes faux pas à notre père, et je sais qu'il n'est plus qu'une question de temps pour qu'elle nous découvre et que nous soyons vraiment mal barrés. Alors je lui rend la vie infernale, comme je le ferais avec n'importe laquelle de ses collègues Serdaigle, et elle me le rend bien en s'affichant avec un mec ou un autre. Même si mon attitude à son égard quand je la vois ainsi est trop équivoque, je ne sais pas m'empêcher de jalouser, et les jointures de mes doigts devenant plus blanches que la craie à mesure que je serre les poings ne sont pas pour être discrètes. Alors dans ces cas, je l'ignore, et je le lui fais payer plus tard, avant de venir me réfugier dans ses bras comme trop souvent pour que personne n'ai compris notre manège.
Malgré les hauts et les bas, j'ai tout de même réussi à avoir mes BUSES, sans plus de difficultés que ça, obtenant même la meilleure note possible en potions, et me revoilà parti pour un an de plus à étudier afin de suivre ce que je compte faire plus tard. Et oui, le fils de Mangemort enfermée à Azkaban compte bien devenir Auror ... peu habituel, je le concède. En attendant d'affronter les périls du monde extérieur, commençons déjà par survivre à une année de plus avec les périls de Poudlard. Ma sœur, mes secrets concernant Lucy, ma sœur, cet assassin qui ferait quelques vagues - si j'y offre ma sœur, il la prend? J'peux rêver c'est ça? -, les cours, et enfin, ma sœur, j'ai envie de penser que si je survis à ça, je suis paré à tout.

♪ Pseudo/prénom Dark-elf
        ♪ âge 20ans
        ♪ Présence 7/7
        ♪ tu nous as trouvés comment ? louha
        ♪ Une dose d'amour ? L'amour est une faiblesse!