Salut à toi, je m'appelle Sarah Ramsey mais tout le monde me surnomme Sarah et je suis née le 16 décembre 2004, à Portknockie en Ecosse. Si tu sais compter j'ai donc 15 ans, presque 16. Aujourd'hui, je travaille en tant que sixième année à Gryffondor. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis bisexuelle et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis née moldu.

Ton Epouvantar c'est ? Mon père mort dévoré par un monstre
Le miroir du Rised, il te monte quoi ? Je suis habillée comme un guerrier, avec une épée... mais toujours ma baguette magique bien sûr.
Ton patronus c'est ? un Faucon
Et ta baguette, elle est comment ? En bois d'ébène et coeur de dragon

Le rêve... Voilà sans doute ce qui définit toute sa vie. Rêver, réaliser ses rêves, et rêver de nouveau. Les murs du château lui sembleront toujours trop sombres et trop étroits. Vous la verrez peut-être, un jour, sur le toit, ou perdue au fond de la forêt interdite. Ce n'est pas qu'elle n'aurait peur de rien : parfois elle a peur, mais sa soif d'aventure est toujours plus grande. Car il n'y a jamais rien d'assez fort pour remplir une vie. Et puis, que faire une fois que tous les désirs sont comblés ? C'est le désir qui fait vivre et qui rend heureux, parce que celui qui est heureux n'a plus rien à attendre, plus rien à faire. Sarah n'a qu'une seule peur : ne plus rien avoir à faire ou à découvrir, ou à vivre. Enfin, non, elle en a une autre : perdre son père, la seule famille qui lui reste et la personne en qui elle a le plus confiance. Sans aucun doute, elle est très attachée à sa famille et plus généralement, aux gens qui l'aiment. Parce qu'au fond, elle est là, sa famille : elle n'a qu'un père, mais des amis. Les amis, elle les choisit soigneusement, elle ne cherche pas à plaire, mais elle veut de vraies personnes sur qui compter... et peu importe s'il n'y en a pas beaucoup. Elle aime lire, apprendre aussi, mais se met vite à penser à autre chose si elle reste trop longtemps concentrée sur la même tâche. Heureusement, elle retient vite et surtout, elle semble avoir un don pour savoir ce qu'il convient d'apprendre. Comme si elle voyait l'avenir ! Ce n'était pas tout à fait le cas, bien sûr, mais elle semblait parfois être anormalement vite au courant des nouvelles. D'ailleurs, tout le monde sait qu'elle adore les cours de Divination. Choix étrange, car peu d'élève y tiennent vraiment compte, mais pour elle, c'est presque une obsession : elle veut prouver que la Divination est une véritable discipline et en fait presque un combat idéologique. Parfois, elle est impulsive, sans être violente : elle sait répondre sèchement, touche et clouer le bec à ceux qui se montreraient impolis. Oui, l'impolitesse, c'est bien quelque chose qu'elle déteste. Ainsi que le non-respect, et cela ne concerne pas seulement la façon dont les élèves doivent se comporter avec les professeurs. Non, un professeur injuste, elle hésite trop peu à le lui faire remarquer. Oui, elle a déjà fait l'expérience d'un certain nombre de retenues... mais certains professeurs ont du mal à punir les bons élèves... et Srah est quand même une bonne sorcière. 

On se demande souvent qui étaients les sorciers avant de devenir célèbre. On pourrait se demander aussi : qui étaient les élèves de Poudlard avant d'être élèves ? Et la question se pose d'autant plus quand il s'agit d'élèves nés moldu. Qui étaient-ils ? Qu'auraient-ils voulu faire dans la vie ? A quel point cette petite lettre de l'école a-t-elle été un bouleversement dans leur histoire, l'histoire qu'ils auraient eue s'ils n'avaient pas été tout à fait celui qu'ils étaient ? C'est une expérience de penser qu'il serait intéressant de faire, et que nous devrions tous faire, peut-être. Sarah, élève à Poudlard, s'est souvent demandé ce qu'aurait été la vie dans cet autre univers qui est celui des moldus. Elle voyait une vie paisible, aux côtés de son père, peut-être en étant son associée, et toujours la risée de tout le village. Car tel fut bien le passé de Sarah Ramsey : née dans un tout petit village d'Ecosse, ou seules importaient les petites occupations de vieux paysans incapables de s'adapter aux changements du XXIème siècle. Ils allaient chercher le pain ou acheter des oeufs. Le temps était souvent gris, mais quelquefois le soleil brillait en été mais rien ne changeait, chaque jour était le même que le précédent, à part quelques pêcheurs qui montraient le bout de leur nez, s'ils n'avaient pas moins intéressant à faire. Au sein de ce village, il n'y avait rien. Quelques maisons sans intérêts, qui auraient pu faire le plaisir de quelques touristes, mais même les touristes semblaient incapables de trouver ce village perdu au milieu des champs. Sarah vivait seule avec son père, qui n'avait plus de famille, depuis que sa mère les avait abandonnés pour partir avec un autre alors qu'elle n'avait que quelques mois. Un début de vie qui pourrait paraître triste à certains, mais Sarah s'en moquait, parce que rien ne comptait plus pour elle que son père.

Il n'y avait qu'une bibliothèque dans la ville, tellement petite qu'à dix ans, Sarah avait déjà tout lu. Elle avait vite appris à lire, dévoré tous les livres pour enfants, puis les romans d'aventure, de magie, les contes, même les romans d'adultes, et continuait de se rendre tous les jours dans la bibliothèque en chantonnant. Elle voulait lire, pour une seule raison : elle voulait rêver. Ce petit village mélancolique et sans but l'ennuyait et l'emprisonnait dans une roue qu'elle attendait de pouvoir fuir. Heureusement, son père était là, un vieil ingénieur qui était sans doute trop intelligent pour que les paysans incultes ne le comprennent. D'ailleurs, ils le tenaient pour fou, et sa fille aussi : elle ne faisait rien d'utile, écoutait à peine à l'école, et ne pensait qu'à inventer des histoires abracadabrantes et parler du jour où elle pourrait fuir cette monotonie, s'élever dans les airs, voler plus haut que les montagnes et au-dessus de la mer vers un lointain merveilleux. Ce voeu, heureusement, était voué à se réaliser. Cela a commencé avec un pêcheur qui s'était montré particulièrement odieux alors qu'elle relisait pour la troisième fois son livre préféré sur le bord des quais. Sarah ne s'énervait pas facilement, elle préférait tourner le dos et partir, parfois avec une remarque ironique soulignant la stupidité des remarques qu'on pouvait lui faire. Dans tous les cas, elle ne se laissait pas faire. Même sa façon de tourner le dos ne pouvait qu'attirer des regards de désapprobation. Elle déclara sur un ton tout à fait ferme qu'il n'attraperait aucun poisson, alors que tous les autres autour de lui en aurait une dizaine chacun. Et ce fut vrai : prédiction ou provocation ? Impossible de le savoir, mais on fut particulièrement fâché contre elle et on ne pouvait que la trouver encore plus bizarre que d'habitude. Malgré ses envie de grand air, Sarah savait que le plus sage était de s'enfermer chez elle et ne plus les écouter, ainsi que son père. Voeu qui, une fois de plus, se réalisa. A la lettre. Leur maison sembla prise dans une bulle de silence et, durant quelques jours, ils n'entendirent plus rien de ce qui se passait à l'extérieur, même lorsque les voisins hurlaient devant leur porte.

Aucun doute qu'après cela, une lettre arriva pour annoncer à Sarah qu'elle était une sorcière. Cette nouvelle fut comme si tous ses rêves se réalisaient brusquement. La vie d'aventure et de magie dont elle avait toujours rêvé lui ouvrait ses portes ! Avec comme seul regret de quitter son père, elle courut à Poudlard où elle était sûre que les plus grandes aventures l'attendaient. Et elle avait l'intention d'en profiter au maximum, même si toutes les semaines, elle écrivait à son père pour lui raconter ce qui se passait et ce qu'elle découvrait de nouveau. Elle ne perdit pas de temps pour se rendre à la bibliothèque, prendre des livres au hasard, les lire à une vitesse étonnante. Elle ne retenait pas tout, elle ne retenait que ce qui l'intéressait : mais cela recouvrait déjà une bonne partie des informations. Très vite, elle se passionna pour les héros de la génération précédente, pour la guerre des sorciers, les Maraudeurs, les dangers de mort et les risques. L'Histoire de la magie était bien sûr l'une de ses matières préférées, avec la défense contre les forces du mal et prit un plaisir intense au vol sur les balais. C'était plus difficile en botanique, potions ou métamorphose. Elle s'en sortait toujours, par un petit coup de chance. En troisième année, passionnée par l'idée de pouvoir voir le futur à l'avance, elle choisit la Divination comme option avec entrain... et s'y montre étrangement douée (selon le professeur, bien sûr...) Bien que ses propres prédictions semblent nébuleuses, elle prit un soin tout particulier à défendre cette matière et assurer que prédire le futur était possible et plus qu'une simple fabulation de quelques fous. Elle avait trouvé cette cause à défendre, une nouvelle cause... parce que malgré tout, Poudlard n'était pas aussi parfait qu'elle aurait pu l'espérer. Une fois le château exploré, les passages secrets découverts, les livres lus, qu'y avait-il encore à faire ? Heureusement, il y a avait bien trop de livres dans la bibliothèque de l'école pour qu'elle puisse le finir aussi vite et elle se mit à passer de plus en plus de temps à la bibliothèque au fur et à mesure que le château perdait son intérêt.

Il aurait été absurde de dire, cependant, qu'elle aurait voulu retourner dans son village. Et pourtant, à présent que la monotonie des journées la rattrapait, elle était prête à apprendre à aimer toutes les rues de ce villages, parce que son père commençait à lui manquer. Par chance, il y avait toujours quelque chose de nouveau : bientôt, Pré-au-lard fut de nouveau accessible. Elle connut un peu plus de terres du monde des sorciers. Et elle supporta finalement sans peine la vie jusqu'à la fin de sa cinquième année où elle réussit ses BUSE malgré quelques dérapages en botanique et métamorphoses. Et puis il fallut rentrer chez elle. Lors du dernier mois, elle avait vaguement entendu parler d'un tueur. Mais ce n'était que le début. Pendant deux mois isolée du reste du monde, elle ne fut au courant de rien : ce n'est que de retour dans le Poudlard express, à la fin des vacances, qu'elle fut réellement mise au courant. Cette nouvelle l'effraya, et pourtant, encore si loin du danger, elle ne put s'empêcher de ressentir une certaine excitation à l'idée qu'il allait se passer quelque chose de romanesque dans le monde des sorciers. Ce ne fut que lorsqu'elle put sentir le danger trop près d'elle que la peur commença vraiment. Quand les trois élèves de Poudlard furent assassinées au sein même de l'école, qu'elle commença à ressentir quelque chose comme de la peur. A présent l'année commençait et elle promettait d'être très différente des précédentes. Et ces quatre fous, les Maraudeurs disaient-ils ! Comme s'il n'y avait pas assez de problème. Les Maraudeurs, les vrais, ceux du siècle précédent, étaient ses héros. Elle avait trop lu sur eux pour supporter des petits imbéciles qui se réclamaient du même nom. Et au milieu de tout cela, malgré tout, elle pensait toujours à son père, et au jour où elle le reverrait... si elle avait une chance de le revoir.

♪ Pseudo/prénom Caroline
       ♪ âge 22 ans
       ♪ Présence 5/7 Je ferai mon possible, mais je prends un risque en revenant sur un forum en plein milieu de l'année. Mais j'aime vraiment beaucoup ce contexte alors j'y tiens.
       ♪ tu nous as trouvés comment ? PRD
       ♪ Une dose d'amour ? Oui, sûr, eh bien le message que j'ai pour vous, qui vient du fin fond de mon coeur pur et tendre, est que... je vous dirais bien d'aller en enfer mais je pense que vous y êtes déjà.
Bon sinon j'ai vaguement évoqué un don de voyance, mais assez vaguement pour que vous me le refusiez si ça ne vous convient pas